Déjà trois jours que nous avons quitté les filles. Trois jours à la fois si courts et si long. Trois jours que leurs grands-parents s’épuisent s’occupent d’elles.
C’est la première fois que nous sommes séparées autant de temps. Et c’est finalement différent de ce que j’imaginais.
Les quitter dimanche midi n’a pas été si dur que ça. Je crois que je ne réalisais pas vraiment. J’ai toujours mis du temps à réaliser pour ce genre de chose. Comme un mécanisme de défense contre ce qui pourraient me faire souffrir.
Chéri, lui, a tout de suite été triste. A peine parti, les filles lui manquaient déjà. Moi, j’entrevoyais ce qu’on allait pouvoir faire : restau, cinéma… Le soir à la maison, ça a été aussi. LeChat nous a accueillis en fanfare (même si nous n’étions partis que depuis la veille !) à coups de miaous et de ronrons. Et puis, comme habituellement les filles s’endorment relativement tôt, nous avons notre soirée à nous. C’était donc comme si elles étaient quand même là, sauf que leur chambre était vide.
Le coup de blues, je me le suis pris finalement lundi matin. Ça m’a manqué de ne pas voir leurs petites bouilles d’amour au réveil. Les yeux rieurs de ma Doudouce au saut du lit et ceux encore tout engourdis de sommeils de ma Mimine. Leurs petites mains qui réclament des câlins. Leurs cris et leurs rires en attendant le biberon. Les caresses dans leurs petits cheveux si doux. Les bisous qui chatouillent au creux du coup et derrière l’oreille, là où elles sentent si bon. Les « auvoar » et les bisous envoyés avec la main en partant.
Toutes ces petites choses du quotidien qui m’ont cruellement rappelé leur absence.
Depuis, les journées se sont enchainées. J’envoie quelques SMS à ma mère pour avoir des nouvelles et n’appelle qu’une à deux fois par jour. Et je compte les dodos nous séparant.
Allez ! Plus que 3 !
Oh là là… courage pour les dodos restant! FIn août, nous aussi on les laisse 4 jours et 4 nuits chez leurs grands parents, ça me fend le coeur et me retourne le ventre d’avance… ça va être duuuuur!
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