On dit que chaque grossesse est différente, y compris chez une même femme. Je peux vous dire que c’est le cas. Honnêtement, après une grossesse gémellaire, je pensais que celle-ci serait du gâteau. En fin de compte, pas du tout.
C’est assez dur en ce moment. Moralement déjà. Rester seule à la maison toute la journée sans aucune sortie autorisée pour l’instant et donc ne voir personne à part les filles et mari le soir. Les échanges sociaux sont un petit peu limités. La fatigue aidant, je suis souvent de mauvaise humeur quand la petite troupe rentre à la maison, en criant et chahutant la plupart du temps. Un décalage un peu rude à supporter, avec le (trop) calme de la journée.
C’est aussi très dur physiquement. Si les contractions ne sont pas revenues depuis mon hospitalisation, il m’arrive quand même d’avoir le ventre très tendu en fin de journée. Je suis souvent essoufflée, je me sens faible. Le fait que je sois anémiée et carencée en fer n’y est probablement pas étranger. Mais surtout, je ne me sens plus très à l’aise dans cette grossesse et j’ai hâte que ça se termine. Et je culpabilise de penser ça, car je n’ai pas envie de retomber dans les affres de la prématurité. Je sais très bien qu’il me reste encore un bon bout de temps à tenir, qu’il faut que mon bébé grandisse au chaud le plus longtemps possible. Et que si elle devait arriver en avance, je m’en voudrais de ne pas avoir été plus forte.
Alors je pense à elle et j’essaye d’aller de l’avant. Encore un jour de gagné !
Courage cette période de repos forcé est loin d’être drôle.
Essayez de « changer de canapé » des fois si la famille ou amis sont pas très loin, vous pouvez peut être demander si vous pouvez faire 5 ou 10 min de voiture?
Bon courage
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