Ah, la sieste ! Ce moment tant attendu par de nombreux parents, moi y compris. La sieste, c’est l’occasion de faire tout ce que je n’ai pas le temps de faire autrement : vaisselle, linge, ménage… et parfois même boire un café chaud, bosser ou écrire sur le blog (ouais, je sais, je vends du rêve là !).
La sieste, on sait aussi que ça ne dure qu’un temps. Alors, tant qu’elle a lieu, on essaye d’en profiter à fond ! Je savais donc que viendrait un moment où la sieste s’arrêterait. Mais pas comme ça, du jour au lendemain ! J’étais pas préparée moi ! Mes filles dormaient alors entre 2 et 3h par après-midi le week-end. Et là, deux jours de pont et plus rien ! Pourtant, au centre de loisirs en début de semaine, elles dormaient bien !
Hier, je les ai quand même laissée dans leur chambre, dans l’obscurité, espérant qu’elles finiraient par sombrer. Et c’est plutôt ma patience qui a sombré : elle ont retourné leur chambre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. 30 minutes la porte fermée après mon énième avertissement « arrêtez de faire du bruit et reposez-vous !« , elles avaient vidé l’intégralité de leurs étagères (en montant sur une chaise…), de leurs placards et renversé toutes les boîtes de jeux, les puzzles, les dominos… Tout était mélangé ! J’étais furieuse, et en plus, elles n’avaient pas dormi bien sur !
Alors aujourd’hui, j’ai voulu être plus maligne : on a été au parc, mangé au « restaurant des frites » comme elles l’appellent (je vous laisse deviner le quel…), elles y ont même joué dans la structure de jeux (c’est vraiment l’angoisse ce truc d’ailleurs !). Bref, je pensais les avoir bien fatiguées ! Que nenni ! Elles ont encore fait la grève de la sieste. Sauf que je me suis méfiée. Après avoir fermé la porte, j’ai tendu l’oreille. 15 minutes plus tard, j’ai entendu des bruits suspects et les ai retrouvée toutes les deux, assises dans le lit de A., jouant à la dinette à la lumière de leurs veilleuses. Alors j’ai laissé tombé. J’ai rouvert les volets et leur ai demandé de continuer à jouer calmement. Ce qu’elles font – plus ou moins : j’entends parfois crier – en ce moment même.
Et moi, je fais le deuil de la sieste (mais je blogue quand même en attendant qu’elles viennent me chercher !).
Ma belle-mère m’a dit que quand mon mari et son frère ont cessé de faire la sieste, elle a exigé un « temps calme » de leur part, dans leurs chambres respectives ou ensemble, parce qu’elle avait besoin de se retrouver seule. Tes filles ont passé une étape de grandes, et je trouve que ton système de demander à jouer dans le calme est génial.
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En fait c’est exactement ça : j’ai besoin d’un temps seule sans elles ! Je peux pas (et ne veux pas) m’en occuper non-stop toute la journée sinon je deviens folles !
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