Ça fait maintenant 2 semaines que nous avons – d’un commun accord tous les trois – décidé d’arrêter la couche de pour Mimine. Comme on entend dire à peu près tout et son contraire sur l’apprentissage de la propreté, j’ai eu envie de faire un petit bilan et de vous partager mon expérience sur ce sujet délicat.
La première journée, je vous en ai déjà parlé ici. Avec un seul pipi dans la culotte,c’était plutôt encourageant. Le lendemain, c’était au tour du caca de jouer les invités surprise. Bon, rien de dramatique. C’est le début, je me dis ! Arrive le jour 3 et là, grosse déception… Après 2 cacas et un pipi dans la culotte, les éducatrices ont fini par lui recoller une couche. J’ai quand même un peu râlé : à partir du moment où on a décidé de lui enlever, je ne trouve pas ça très malin de lui remettre. Alors je comprends bien que pour eux c’est pas pratique à gérer avec 20 autres mômes dans les pattes, mais quand même ! Du coup, je leur ai dis que je préférais qu’ils ne lui remettent pas de couche.
Le reste de la semaine s’est ensuite passé sans trop d’encombre : un caca dans la couche au réveil de la sieste le jeudi, et un autre dans la culotte juste après l’arrivée de PapaPouce le vendredi. Mais je crois qu’il lui laissaient un peu trop la couche après la sieste jusqu’au goûter. Mais ça, ils se sont bien gardés de me le dire, je grapille des infos au compte-goutte !
Le week-end aussi, ça s’est super bien passé. Elle ne met une couche que pour la sieste – qui ressort parfois sèche ! – et zéro accident. Y compris pendant nos sorties. Le côté super relou par contre, c’est les allers-retours incessants aux toilettes. En 2h, au centre commercial alors que nous prenions le goûter, je crois qu’on a bien fait 7 ou 8 allers-retours, avec l’une, l’autre ou les deux. Parce que même si Doudouce n’est pas encore tout à fait prête, nous l’encourageons elle aussi à demander (même si, pour le moment, elle réclame juste après avoir fait dans sa couche).
Idem le week-end suivant alors que nous avons passé la journée à la plage. Pour assurer pendant le trajet, Mimine avait une couche-culotte mais a demandé à aller faire pipi une fois arrivés au restaurant (on en a profité d’être en Normandie pour manger des crêpes !). Et on a bien du y aller trois fois jusqu’à ce qu’elle fasse enfin ! Sur la route du retour, la couche a quand même pas mal servi mais comme c’était pendant qu’elle dormait, ça ne comptait vraiment pas !
Toute la deuxième semaine, à la crèche, pas d’accident à déclarer non plus ! Je crois qu’on tient vraiment le bon bout ! Le seul petit soucis restant à régler, c’est qu’elle a tendance à soit ne pas réclamer (et alors il faut l’amener aux toilettes pour qu’elle fasse sinon elle continue de se retenir et se tortiller !), soit à trop réclamer et à ne faire qu’une fois sur trois. Mais ce ne sont que de petits ajustements qui finiront bien par passer d’eux-même !
Quelques conseils :
- Impliquer son enfant dans la décision : ici, j’ai proposé plusieurs fois avant qu’elle n’accepte de retirer sa couche. Et le fait qu’elle prenne part à la décision, c’est déjà un grand pas !
- Expliquer : d’où vient le pipi, c’est quoi du caca… Ok, c’est pas très glamour mais l’enfant a besoin de comprendre pour être rassuré. Les livres nous ont beaucoup aidé (je vous ferais une petite sélection prochainement !).
- Féliciter sans en faire trop : un bravo à chaque pipi/caca au pot oui, mais alerter tout le voisinage et faire la hola, on évite ! L’idée, c’est que la chose ne prenne pas une tournure « exceptionnelle », que l’enfant comprenne que c’est bien mais aussi que c’est normal.
- Montrer l’exemple : encore une fois, on est loin du glamour mais bon, c’est aussi en imitant qu’un enfant apprend ! Et puis de toute façon, quand on a des enfants, l’intimité aux toilettes c’est déjà plus vraiment ça, non ?
- Ne pas revenir en arrière : une fois la couche enlevée – si c’était vraiment le bon moment – alors c’est pour de bon ! Revenir en arrière peut-être très frustrant pour l’enfant, vécu comme une remise en cause sa capacité à gérer son corps et donc sa confiance en lui… Bref, tout le contraire de ce qu’on vaut !
Une réflexion sur “Apprentissage de la propreté : quelques conseils”