Et si c’était un burn-out maternel ?

S’il m’arrivait encore de me poser la question sans vraiment oser me l’avoue, aujourd’hui, je n’ai plus aucun doute. J’ai franchi la limite. Basculé du côté obscur, celui de l’épuisement maternel.

Ce malaise pernicieux qui vient s’insinuer dans ton quotidien. Qui s’installe, petit à petit, sans que tu ne t’en aperçoives vraiment. Comme si tu marchais en équilibre au bord d’un gouffre, jusqu’au moment où tu bascules vers le fond. Alors vient le moment où tu t’écrases au sol. Lamentablement. Douloureusement.

Sous le soleil des vacances, c’est encore plus dur. T’oublies presque. Jusqu’au cri de trop. Un enchainement fatal de pleurs, d’excitation, le stress qui monte, et là… PAN ! Tu le sens le retour de bâton ? En plein dans ta tronche de mauvaise mère oui ! Malgré les vacances, un quotidien différent (mais pas tant) le relatif repos physique, l’épuisement moral, lui, est toujours là. Prêt à surgir à la moindre difficulté, profitant d’un moment de faiblesse pour éclater au grand jour. Pour te rappeler que tu es incapable de gérer.

Incapable de gérer tes enfants. Incapable de gérer leurs cris, leurs pleurs. Incapable de gérer ton stress. Incapable de gérer le regard des autres, celui de ton mari qui te juge, qui ne comprend pas.

Et ce foutu sentiment de culpabilité qui te tenaille et vient foutre en l’air le peu de confiance que t’as en tes capacités d’être une bonne mère. Ou même d’être une mère tout court.

On arrête ça comment ?

6 réflexions sur “Et si c’était un burn-out maternel ?

  1. La Maman Chat dit :

    Tu n’es pas une mauvaise mère ça c’est sûr. Personne n’est parfait. On fait toutes ce qu’on peut. Alors si tu ne peux plus, prends du recul, laisse les crier. Si ils crient trop ? Parles de plus en plus doucement, respires, isoles toi. Je suis persuadée que c’est une passe. Nous nous mettons trop la pression…. Essaies aussi de confier tes enfants de temps en temps ? Centre aéré ?

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  2. Sev dit :

    C’est très courageux de part de mettre tout cela en mots, de l’extérioriser et de le reconnaitre. La culpabilité des mères ne s’arrête jamais vraiment… mais si tu penses être en burn out maternel, alors il faut te faire aider! Tout le monde en bénéficiera: toi, les filles, ton mec. Ta famille en général.
    Tu ne peux pas prendre soin d’autrui si tu ne vas pas bien. Bonne chance.

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  3. Isa2nantes dit :

    Ohh si tu savais comme je te comprends !!!!! Je vis exactement la même chose que toi , je n’arrive pas à gerer mon stress , les filles , le boulot , mes relations toxiques avec ma mere , ma vie de femme , ma vie de famille , ma vie de couple … Tout ca en même temps , je ne sais pas comment arreter tout ca , je te dis bon courage mais on a quand même une belle vie avec nos filles et nos hommes !!!

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  4. Egalimère dit :

    On arrête ça en prenant conscience que ça nous arrive. On en parle à son entourage même si les personnes ne comprennent pas pourquoi ça t’arrive, là, maintenant… Et puis, on rejoint un groupe de discussion de Stéphanie Alenou, le blog de Lucille  » Épuisement maternel », et on deculpabilise. Tu n’es pas la seule, ce n’est pas honteux et au contraire, c’est une grande force de reconnaître que tu emprunte un chemin difficile…
    Plein de courage ma belle et si tu le souhaite, j’avais mis quelques infos et lien dans un article

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