Ce n’est pas nous qui essayons d’être parfaites. Nous essayons juste de répondre aux attentes de la société envers nous. Les femmes. Les mères.
Répondre aux attentes de son mari, de ses enfants, de son employeur, de sa mère, de sa belle-mère, des éducatrices de la crèche, de la voisine, de la caissière… Bref de tout le monde ! Et se conformer au rôle être une bonne mère, une bonne épouse, une bonne employée, une bonne ménagère… Être tout ça à la fois et, bien sur, exceller dans chacun de ces domaines.
C’est ce que la société attend de nous aujourd’hui. Sauf que ce que la société ne comprends pas, c’est que c’est tout bonnement impossible. Ne lui en déplaise, Wonder Woman n’existe pas. Chacune fait ce qu’elle peut, à son niveau. Mais ça n’est jamais assez. Alors on culpabilise. La société nous fait culpabiliser.
Culpabiliser d’aller au travail en laissant ses enfants à une autre. Culpabiliser de rester à la maison alors qu’on pourrait aller bosser. Culpabiliser de quitter son travail plus tôt car la petite dernière est fièvreuse. Culpabiliser d’allaiter ou de ne pas allaiter. Culpabiliser d’acheter des petits pots et plats industriels. Culpabiliser de passer du temps à cuisiner au lieu de câliner.
Et le poids de toute cette culpabilité, quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, pèse sur nos épaules. A nous. Les femmes. Les mères. Une culpabilité portée par les femmes, à causes d’autres femmes. Car nous sommes toutes les premières à juger nos voisines. Parce que la société nous y pousse. Parce que c’est rassurant de se dire que les autres font mal, que les autres font pire que soi. Alors, plutôt que de chercher à se comprendre, à se soutenir, on se tire dans les pattes. On essaye de se valoriser aux dépends des autres.
Mais au final, on se sent toujours aussi coupable.
J’adore ton article. Je te rejoins totalement… Courage!
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