Hier, le 8 septembre, ça faisait pile un an que j’ai repris le boulot après mon congé maternité à rallonge.
Je me rappelle encore de l’espèce d’excitation mêlée de soulagement que j’ai pu ressentir. Retrouver mes collègues, une vie sociale, un autre rythme de vie… Petit bilan au bout d’un an !
Mes horaires ont changé (de 10h-18h avant mon congé mat’, je suis passée à 8h30-16h30), mon temps de travail à diminué (temps partiel à 80%) mais ma charge de travail, elle est restée la même. On me demande d’en faire toujours plus, de travailler autant qu’à temps complet mais en moins de temps. Et surtout, sans contrepartie financière (une demande d’augmentation en mai refusée, une autre en attente…). La direction oublie souvent d’ailleurs que je ne suis plus dispo après 16h30 (vive les réunions à 16h !) et absente le mercredi.
Ma chef, avec qui je m’entendais super bien est partie. Elle a été remplacée il y a peu. Pas par moi. Malgré mes 5 ans d’ancienneté et mon expérience sur le programme (je suis la plus ancienne de l’équipe). On m’a évincée. On a catapultée une autre nana, sortie de nulle part. Elle est sympa, mais je méritais le poste. Elle pas. Et comme la rentrée scolaire c’est la période galère pour nous, elle me délègue des missions qui dépassent les responsabilités que je suis sensée assumer car elle n’y arrive pas (et je dois la former). Donc au final, je n’ai pas le poste (ni le salaire qui va avec), mais je dois quand même bosser comme si c’était le cas (ou presque).
Malgré tout, je suis contente de me lever le matin pour aller travailler. Pour rien au monde je ne reviendrais en arrière et prendrais un congé parental à temps plein. Parce que le souvenir de ces mois de congé maternité, avec ces semaines si difficiles à la fin me hante encore.
Au point que j’appréhende de récupérer les filles à la crèche le soir. Car je sais qu’elles vont m’en demander beaucoup, que je suis souvent fatiguée et pas en mesure de répondre à toutes leurs attentes, que ma patience atteint vite ses limites et qu’elles sont dans la période où elles testent beaucoup l’autorité. Et puis, frustration immense, quand papa arrive enfin (généralement après la bataille, c’est-à-dire quand elles sont douchées, en pyjama et que le repas est terminé ou presque), je n’existe plus. Elles n’en ont que pour lui. J’appréhende les mercredis, surtout ceux où le temps n’est pas au beau fixe, car je sais que les après-midis vont être longs, qu’il va falloir les occuper dans un lieu fermé et qu’on risque de finir toutes les trois très énervées.
Et pourtant, j’adore les voir courir vers moi, bras ouverts, en criant « Mamaaan » tous les soirs quand j’arrive à la crèche. J’adore nos moments privilégiés quand je m’aperçois qu’elles savent faire un nouveau truc ou disent un nouveau mot. J’ai la chance de les voir grandir. J’ai de la chance des les avoir.
Il faut juste que j’arrive à m’en souvenir quand le moral n’est pas là et qu’elles me font devenir chèvre.
Je vais acheter un pantalon de pluie pour ma mini miss, pour qu’on puisse sortir meme quand il pleut. Sinon effectivement, rester enfermes, c’est horrible!
Hum, nul que tu n;aies pas eu le poste que tu briguais… j’espere que ca va s’ameliorer.
Vive la rentree!
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Je leur ai acheté des bottes de pluie mais elles ont du mal à marcher avec pour le moment… Et je n’ai pas trouvé les cirés de mes rêves (ou alors hors de prix quand il faut compter double :/) alors quand il pleut, on reste à l’intérieur pour le moment… Ouf, aujourd’hui il fait beau !
Pour mon boulot, aucune amélioration en vue point de vue évolution de poste. C’était ma seule opportunité et la nouvelle chef partira probablement pas de si tôt. A la limite, la seule chose positive qu’il puisse arriver c’est qu’ils acceptent de m’augmenter (mais si possible plus que 50€ brut, pas comme la dernière fois, il y a 3 ans !).
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