Ça me retourne les tripes, ça me soulève l’estomac. Ça me laisse le souffle court, une boule dans la gorge. J’ai l’impression d’étouffer. J’ai l’impression de mourir quand mes filles pleurent et que rien n’arrive à les réconforter.
Et c’est exactement ce que je viens d’endurer. Ce soir, le coucher a été particulièrement difficile et j’étais seule pour affronter les larmes et les sanglots. Alors pendant que je réconfortais l’une dans le salon (car impossible de les calmer si elles sont à proximité), j’entendais l’autre, seule dans la chambre, pleurer, pleurer, pleurer.
Pendant que les larmes de l’une s’asséchaient dans mes bras, l’autre mouillait ses joues, ses draps, son doudou. Pendant que les sanglots de l’une s’apaisaient à mon contact, l’autre pleurait de plus belle, seule.
Et moi, mon petit coeur était déchiré entre l’envie de prolonger le câlin avec l’une, et l’envie d’aller vite prendre l’autre dans mes bras pour la consoler. Déchirée par cette incapacité à faire face seule à mes deux bébés qui ont besoin de moi, autant l’un que l’autre au même moment.
Et c’est vraiment ça le plus dur.
Ça me déchire le coeur. Ça me retourne les tripes, ça me soulève l’estomac. Ça me laisse le souffle court, une boule dans la gorge. Et je crois que je ne m’y ferais jamais.
❤
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