Mon week-end, cet enfer !

Je suis épuisée. Physiquement et moralement. Le week-end a été particulièrement éprouvant. L’appel de la crèche vendredi à 16h aurait du me mettre la puce à l’oreille. On aurait du reporter notre visite aux grands-parents. Mais non, comme tout allait bien après une dose de doliprane, nous sommes quand même partis en week-end vendredi soir.

Samedi matin, Puce1 est pourtant en constante demande d’attention. Elle pleure dès qu’on s’éloigne et qu’on ne nous voit plus. Mais comme ça arrive parfois lorsqu’on n’est pas chez nous, on ne s’inquiète pas, on se dit que ça va passer. Et ça passe.

A midi, elle ne finit pas sa purée mais mange bien son yaourt et termine même celui de sa soeur. Elles font toutes les deux 3h de sieste. Puce2 se réveille au top de sa forme, Puce1 est brûlante. 40,6 de fièvre. On appelle SOS Médecins. Comme d’habitude quand on chez les grands-parents, le répondeur nous indique qu’ils sont surchargés et qu’ils ne peuvent pas se déplacer. On prend donc un RDV au centre pour 2h plus tard. Elle mange un peu au goûter puis passe le reste de l’après-midi complètement KO dans les bras de son Papa, en attendant le RDV.

Retour du médecin : otite super inflammatoire (la dernière date d’il y a 15 jours à peine). Traitement : antiobio + cortisone. 90 gouttes à donner immédiatement (il est alors 18h30) et pendant encore 2 jours le matin. J’aime pas vraiment l’idée de lui donner de la cortisone mais on se plie à la consigne.

La nuit a été un peu chaotique. J’ai vu passer 00h30, 2h, 4h et 6h avant de nous lever à 8h toutes les 3. Par chance, Puce2 n’a pas été trop réveillée par sa soeur et ne semble pas avoir souffert du manque de sommeil. On prend le petit-déj tranquillement, et on s’installe au sol, sur une couette, pour jouer le temps que le reste de la maisonnée se réveille.

Et là, je ne reconnais plus ma fille. Elle me sollicite sans cesse, m’amenant tantôt un livre, tantôt un jouet. Elle repousse sa soeur en râlant dès qu’elle essaye de m’approcher mais en même temps lui cherche des poux. Et surtout, elle fait des colères pour tout (mais surtout pour rien !). Bon, j’avais remarqué depuis quelques jours elle commençait à être un peu plus « capricieuse » mais là, c’était le summum. Dès qu’une chose ne lui convenait pas, elle se jetait en arrière (évidemment, elle a fini par se faire mal), se roulait sur la couette et pleurnichait dans son coin. Par moment, on sentait que c’était vraiment exagéré, de la comédie. Et à d’autres, j’avais quand même des doutes, est-ce que c’est la cortisone l’excite, son oreille qui lui fait mal, ses dents (ben oui tant qu’à faire, elle fait ses dents en même temps) ?

Et j’ai bien vu que ça perturbait sa soeur qui , bien que restait calme, lui jetait des regards inquiets, a aussi moins bien mangé et s’est peut-être un peu sentie abandonnée… Car j’avais beau expliquer à Puce1 « on lit le livre toutes ensembles » non, elle ne voulait que toutes les deux alors colère. Je la laisse se calmer, elle revient me voir, on le lit livre à deux (pendant que Puce2 joue seule dans son coin…) puis je lui dit « maintenant on joue un peu avec ta soeur » re colère. Je m’éloigne, colère. C’est l’heure de manger, colère. On change la couche, colère. Bref, tout était prétexte à faire des colères. Sans que je comprenne pourquoi.

Je me suis sentie un peu démunie. J’ai essayé de jouer l’indifférence (« tu te calmes toute seule et après tu viens me voir quand tu as fini« ) mais c’est difficile de la laisser pleurer sans savoir si c’est vraiment de la comédie ou non. J’ai essayé de lui parler (« je sais que tu n’es pas bien mais ça n’est pas une raison pour réagir ainsi« ) le tout interrompu par les « coucous » intempestifs de mes beaux-parents et ponctué de « oh mais quel sale caractère » et de « tu vos, ta soeur elle est sage, elle est gentille et pas toi« . Rien qui ne parte d’une mauvaise intention mais clairement on voit qu’on n’a pas les mêmes principes d’éducation… Quand je tentais l’indifférence et que je jouais avec sa soeur pendant qu’elle se calmait (ou pas d’ailleurs), il fallait toujours que l’un des deux vienne prendre Puce2 pour me « forcer » à m’occuper de Puce1. Puce1 avait donc gagné et Puce2 se retrouvait presque « punie » de jouets (car bon, se retrouver sur les genoux du grand-père devant la TV à rien faire, c’est quand même moins fun !). Ça m’a fait mal au coeur pour elle, de la voir nous regarder, l’air perdu.

Et surtout, je ne me suis pas vraiment sentie soutenue par Chéri. Pour lui, impossible de ne pas craquer face aux larmes de sa fille qui a finalement réclamé son Papa tout l’après-midi. J’avais beau lui expliquer que si à la moindre colère, au moindre caprice il craquait, elle assimilerait que « caprice = câlin », rien n’y a fait. Du coup, tu m’étonnes qu’elle se soit finalement tourner vers celui qui craquait plus facilement. A cet âge là ils ont déjà tout compris. Et j’ai du endosser le mauvais rôle. J’ai vraiment eu l’impression par moment d’être une mauvaise mère… Avec toujours ce doute : est-ce que c’est VRAIMENT de la comédie ?

Le seul moment de répit a été quand nous sommes allés nous promener et voir les animaux, les puces en Ergobaby. 1h de marche dans le calme. Mais dès le retour à la maison, c’était de nouveau reparti. Et puis, ma patience avait atteint ses limites. Celle de Puce2 aussi (peut-être qu’en voyant qu’on s’occupait davantage de sa soeur qui faisait des caprices, elle s’est dit qu’en faisant pareil on s’occuperait plus d’elle ?). Il s’en est fallu de peu pour que la fin de la journée ne se finisse pas dans les cris et les hurlements !

Nous sommes finalement repartis, sur les nerfs, après un repas expédié pour tout le monde et la sensation amère de ne pas avoir eu de week-end. En me couchant hier soir, j’étais presque contente de retourner bosser ce matin. Malgré une nouvelle nuit plus que chaotique et mon appréhension de cette journée de crèche.

Et pour couronner le tout, ça fait 2-3 jours que je sentais que je tombais malade et ce matin, bingo ! Je suis enrhumée.

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