Depuis que nous sommes devenus parents, c’est comme s’il y avait une barrière invisible qui s’est installée en entre nous et les autres, ceux qui n’ont pas d’enfants. Une barrière d’incompréhension.
Parce que nous ne sommes plus aussi disponibles qu’avant. Parce que nous avons moins de temps à leur consacrer. Parce que nous devons toujours nous organiser selon les heures de repas et de sieste. Parce que nous avons moins d’argent à consacrer aux sorties. Parce que avoir des enfants impliquent aussi avoir des contraintes.
Cette incompréhension, c’est celles de ceux qui appellent au dernier moment pour proposer une sortie et qui râlent parce que nous, on ne peut plus se permettre des organisations de « dernière minute ».
Cette incompréhension, c’est celle de ceux qui nous accueillent mais qui ont prévu une chambre à l’étage dans une vieille maison avec des escaliers tous tordus (alors qu’il y a d’autres chambres disponibles en rez-de-chaussée).
Cette incompréhension, c’est celle de ceux qui organisent un pot commun pour financer tel ou tel truc et qui ne comprennent pas que non, tu ne peux plus te permettre de mettre autant qu’avant pour ce genre de choses.
Cette incompréhension, c’est celle de ceux qui proposent une soirée entre amis, sauf que toi, t’as plus 50€ par personne à mettre juste pour un restau.
Cette incompréhension, c’est celle de ceux qui ne se déplacent jamais pour venir nous voir, et qui nous reprochent de ne pas venir plus souvent (alors que c’est quand même plus simple quand c’est eux qui viennent !).
Cette incompréhenion, c’est celle de ceux qui disent « oui mais Machine, elle le fait elle« . Oui, mais Machine elle a qu’un seul gosse, et franchement, ça fait toute la différence. (Et puis le gosse de Machine il est né à terme, il est moins fragile, et si ça lui fait plaisir de frôler parfois l’inconscience, c’est son problème !).
Alors je souhaite bien du bonheur à toutes ces personnes qui n’ont aucune responsabilité, aucune charge et qui peuvent se permettre de tout quitter sur un coup de tête. Mais j’espère aussi que le jour où ils auront des enfants, ils seront eux aussi confrontés à des gens qui aura les même réaction qu’eux aujourd’hui. Alors peut-être qu’ils comprendront.
En attendant, j’ai juste envie de leur dire d’aller se faire f* ! Bisous.
Eh oui… Un gouffre entre 0 et 1 enfant… Un précipice entre 1 et 2… Après je ne sais pas, et ne me permettrai pas de juger… Mais oui… Il y a bien un avant!
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