Dormir. C’est la grande obsession de tout parent. Parce qu’on ne va pas se voiler la face : les premières semaines sont souvent (très) difficiles. Le plus dur, ce n’est pas de dormir peu, c’est de dormir par intervalles de quelques heures (pour les plus chanceux !) à peine.

Alors, chaque jeune parent attend comme le Saint Graal le moment où bébé fera enfin ses nuits ! Oui. Sauf que, même quand tu crois que ça y est, et ben en fait, ça y est pas !

Mes filles ont « ait leurs nuits » relativement tôt. A l’âge de 2 mois et demi, elles dormaient près de 6h par nuit, puis elles sont passées à 12h de sommeil chaque nuit, deux semaines et un déménagement plus tard. Mais ça n’a pas duré !

Elle a pourtant l’air si paisible…

C’est là où ça devient tragiquement épuisant : ces quelques nuits de répit nous ont à peine laissé le temps de nous remettre que, deux mois plus tard, mesdemoiselles se réveillaient de nouveau en pleine nuit, comme ça, pour le plaisir de nous faire souffrir (je plaisante, bien sur !). Un bisou, un câlin, la tétine… Il ne suffisait pas de grand chose pour les rendormir. Mais ces réveils intempestifs et nombreux ont eu raison de mon sommeil (parce que oui, c’est souvent moi qui m’y collait ! L’homme a le sommeil lourd !) pendant plusieurs mois.

Sans parler des nombreuses maladies qui les ont, elles aussi, empêchées de dormir. Car tout le monde a pu en faire l’expérience, dormir avec le nez bouché / qui coule, mal à la gorge, de la fièvre et j’en passe, ça n’est pas facile ! Et c’est pareil pour les bébés !

Aujourd’hui, elles recommencent de nouveau à bien dormir et à ne plus se réveiller la nuit. On respire un peu. Et pourtant, je sais que ça n’est pas gagné ! Parce qu’après viendra le moment des cauchemars, des pipis au lit, des terreurs nocturnes… Ils auront toujours une bonne raison pour nous réveiller en pleine nuit ! Jusqu’à l’adolescence où là, au contraire, ils voudront rattraper toutes ces nuits perdues et ils se lèveront de mauvaise humeur à 13h le dimanche après 50 de nos appels à table !

Alors, moi je vous le dis : parents, nous n’avons pas fini d’être fatigués !