Avant, j’avais des grands principes. Mais ça, c’était avant !

Parmi ces principes, celui concernant la tétine était simple : jamais ! Parce que je ne voulais pas que mes filles finissent comme ces gosses accros à leur « tototte » qui ne s’en séparent jamais, ni le jour ni la nuit (heureusement qu’ils ne sont pas tous comme ça). Et qui trainent encore la tétine à la bouche en pleine journée à 3 ans passés (parfois plus !).

Mais comme pour mon allaitement (lire ici), rien ne s’est passé comme prévu. Encore une fois, la faute à la prématurité. Parce que comme elles sont nées un peu tôt, elles n’avaient pas le réflexe de succion. Il a donc fallu le leur apprendre, notamment pour qu’elles puissent se nourrir au biberon.

Et pour apprendre à un bébé à téter, il faut lui donner une tétine. Du coup, elles y ont eu droit très tôt, dès leur entrée en néonat’. Je me rappelle cette toute petite tétine violette, dans leur couveuse… Qui ma paraissait si grande pourtant par rapport à leur petit gabarit. Elles s’y accrochaient comme elles s’accrochaient à la vie.

Alors, on s’est fait à l’idée. On s’est dit que finalement c’était mieux pour elles. Elles ont aujourd’hui ce « besoin » de téter. Ça les aide à s’endormir, se calmer. On les couche éveillées avec la tétine et elle s’endorment seules. Pas besoin de les bercer pendant des heures. On n’a donc pas eu l’impression de céder à la facilité et d’aller à l’encontre de ce que l’on pensait. La tétine quitte rarement le lit et est réservée aux moments de repos. Et ça arrange tout le monde comme ça !